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Crédit photo: Marie-Claire Dugas
En communion avec nos sœurs et nos frères autochtones, nous nous offrons le Jesous Ahatonnia (Jésus est né) de Jean de Brébeuf lequel constitue le premier cantique de Noël canadien écrit en langue huronne. Désirant leur faire comprendre le sens réel du grand mystère de la Nativité, le père Brébeuf adapta son récit, écrit en vers, aux particularités de la culture amérindienne.
Ils ont marché. De tout temps ils ont marché. Ils ont suivi une inspiration, un chemin, un sentier, une route, ils ont marché! Où allaient-ils? Erraient-ils dans un chemin sans issue?
Les déplacements importants des peuples en nos temps de mouvance ont-ils un but? Où vont-ils? Pourquoi quittent-ils leur terre natale? Viennent-ils au-devant de nous?
Nous retrouvons Jean dans le désert. Dans le précédent passage, il proclamait un baptême de conversion en vue de se préparer à la manifestation de Dieu. Désormais, des foules se présentent à lui. Il les reçoit en les interpellant vivement afin qu’elles produisent des fruits de conversion. Un peu perplexes, celles-ci demandent à Jean de préciser : « Que devons- nous faire ? » Manifestement, elles ne perçoivent pas d’elles-mêmes ce qu’elles ont besoin de changer dans leur vie. N’est-ce pas profondément humain ? Nous-mêmes, sommes-nous souvent talonnés intérieurement par un besoin de nous ajuster davantage dans nos relations aux autres, pour correspondre à l’appel de Dieu, ou avons-nous plutôt l’impression que les changements concernent les autres ?