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Le récit de la procession du rosaire de 1640 compte parmi les passages les plus intrigants des Écrits de Marguerite Bourgeoys. Il y en existe trois versions différentes, une apportant un détail ici, et l’autre en omettant un là, mais, en substance, elles sont semblables en ce qui concerne ce moment et ce qui en a résulté. Nulle part Marguerite ne parle d’une vision ni d’une apparition. Cependant, elle n’a aucun doute quant à la nature spirituelle et la qualité mariale de cette expérience. Elle a été si fortement touchée à la vue d’une Madone, qu’elle avait pourtant maintes fois regardée auparavant, qu’elle en a été complètement changée.
Oui, je vois bien qu’en ce dimanche du 4 octobre, le prophète Isaïe nous parle d’une vigne sur un coteau fertile; l’apôtre Paul à son tour nous dit de n’être inquiets de rien, mais de faire connaître nos demandes à Dieu. Et Jésus dans l’évangile du jour revient aussi avec un discours sur la vigne. Mais en ce jour, je laisse la parole au curé Dominic qui saura bien parler de tout cela nous le savons si bien. J’ai presqu’entendu en moi la bonne idée de parler de ce jour du 7 octobre 1640 en la fête du Rosaire où la jeune Marguerite Bourgeoys participe à une procession. Passant à Troyes (France) devant une belle statue de Marie elle reçoit une «touche» dont elle parle ainsi:
À la suite de l’invitation lancée par Mme Stéphanie Manseau, sœur Louise Nicole, leader de notre groupe communautaire et artiste reconnue, s’empresse de fabriquer des pancartes pour notre marche à l’extérieur. Toutes les sœurs qui se sentent capables sont invitées à se regrouper à l’entrée principale, portant le couvre-visage et respectant la distanciation physique. Les participantes ont entre 72 et 96 ans...