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Mettre nos pendules à l’heure
L’arrivée de l’automne nous rappelle la tradition du retour à l’heure normale. En effet, cette mesure d’économie de l’électricité prise lors de la Seconde guerre mondiale, visait à nous engager à utiliser le plus possible les heures d’ensoleillement pour vaquer à nos occupations journalières. En commençant l’année 2019-2020, le Groupe Solidarité Justice veut justement ajuster son pendule pour revenir juste à l’heure normale.
Le plus récent événement écologique vécu au Québec fut, sans nul doute, celui de la Marche du 27 septembre. C’est l’aboutissement d’un long travail de conscientisation initié par nos prédécesseur(e)s, les Pierre Dansereau, René Dumont, Hubert Reeves, Frère Marie-Victorin, Hugo Latulippe, Laure Waridel et combien de scientifiques qu’on ironisait en parlant de leur souci pour les petites grenouilles. Leur contribution scientifique assidue nous vaut la germination des options écologiques dont nous sommes tributaires aujourd’hui. Reconnaissance et remerciements sincères.
La descente dans la rue de centaines de milliers de personnes qui marchent avec conviction pour la planète ne relève pas d’un mouvement spontané. Aussi la jeune Greta, invitée pour l’évènement, nous remerciait-elle du travail qu’a déjà fait le Québec en la matière. Il s’est bâti avec le temps, une solide tradition d’expression populaire par les marches, et nous prenons les rues, de plus en plus conscientes et conscients des enjeux locaux et planétaires. La réponse, lors de la récente marche pour la planète, était sans équivoque. Ce fut une importante journée d’éducation collective et libératrice.
L’invitation de Dominic Champagne à signer le Pacte pour la transition écologique fut entendue. Oui, la Terre est malmenée, mais nous avons signé le Pacte d’engagement parce que nous nous reconnaissons comme partie du problème. Le réveil collectif nous permet de nous encourager à mettre en œuvre toutes sortes d’initiatives qui soulageront la Terre. Nous avons signé ou nous signerons, non par panique, non par peur que tout s’effondre, mais par respect pour cette planète, notre demeure collective.
Les jeunes sont actifs et prennent leur place à leur manière. Ils emboîtent le pas de celles et de ceux qui ont marché avant eux. Ils prendront graduellement la tête du peloton et s’engageront à leur manière selon leur culture et leur sensibilité écologique.
Tous les citoyens et les citoyennes sont appelés à signer le pacte pour la transition écologique et l’invitation est lancée pour vous procurer et lire le fascicule de 82 pages, Le gouvernement invisible, où Dominic Champagne explique clairement les enjeux de l’heure.
En signant le pacte, Yvon Deschamps a eu cette répartie savoureuse:
«Je rêve d’un Noël blanc dans un Québec vert!»
Denise Brunelle
Rideau sur l’exécutif
Échange
Lors de leur rencontre du 27 septembre, les membres du comité exécutif ont savouré le Manifeste des femmes du Québec écrit par la regrettée Hélène Pedneault à l’occasion de la Marche mondiale des femmes de l’an 2000. Cette lecture fut une bonne prise de conscience de la longue marche des femmes, depuis des millénaires, des gains arrachés de longue lutte par les femmes, de l’enjeu de l’égalité toujours à l’ordre du jour et de l’approche politique des femmes, subversive, mais toujours douce et ferme. Elle nomme «l’interminable Révolution, la plus pacifique peut-être, mais la plus longue de toute l’histoire de l’humanité».
Pratique d’analyse
Un long temps de la rencontre fut consacré au partage d’informations et à l’analyse d’un axe de revendications de la Marche mondiale 2020, soit l’environnement. Nous avons examiné les impacts des changements climatiques sur les femmes. Ce qui nous a amenées à la recherche de solutions en réponse à la question : qu’est-ce qu’on veut changer? Une large part des informations partagées se retrouve ci-dessous sous la rubrique «Pourquoi marcher?»
Campagne du coquelicot blanc
Pour la sixième année consécutive, le Collectif Échec à la guerre propose sa campagne du coquelicot blanc. Comme Groupe Solidarité Justice, nous avons signé la déclaration À la mémoire de toutes les victimes des guerres… La déclaration sera publiée dans Le Devoir du samedi 2 novembre.
À la mémoire de toutes les victimes des guerres...
Nous, soussigné-e-s, portons le coquelicot blanc en signe d’opposition aux politiques militaristes du Canada et à la mémoire de toutes les victimes des guerres.
Campagne de Développement et Paix
La campagne d’automne 2019 de Développement et Paix porte le thème: Pour notre MAISON COMMUNE. Elle vise particulièrement l’Amazonie et ses peuples menacés par la déforestation, l’extraction des ressources et les mégaprojets tels que les barrages hydroélectriques qui déracinent des communautés.
Deux actions sont proposées: signer une lettre solidaire adressée au peuple (autochtone) Mura de Manaus et signer un engagement écologique. Les deux actions peuvent se faire en ligne. Il s’agit de se rendre sur le site www.devp.org; les deux propositions se trouvent sous le bandeau de la campagne
Marche mondiale des femmes en l’an 2000
Thème: 2000 bonnes raisons de marcher...
En octobre 2000, ce sont 6 000 organisations non gouvernementales réparties dans 161 pays et territoires qui ont défilé dans leurs villages, dans leurs quartiers, dans leurs villes et devant le siège de leur gouvernement.
En à peine sept mois (de mars à octobre), 5 084 546 signatures ont été recueillies pour exiger des décideurs politiques et économiques un changement de cap radical au niveau mondial pour mettre un terme définitif à la pauvreté et à toutes les formes de violence envers les femmes
Le 16 octobre 2000, une délégation internationale de femmes a réussi à rencontrer les dirigeants du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale. Le 17, c’était au tour de la Secrétaire générale adjointe des Nations Unies de recevoir les déléguées, pendant que 10 000 femmes venues de tous les continents manifestaient dans les rues de New York.
Quels résultats ? Quelques exemples émergent: dans certains pays d’Afrique, comme au Burkina Faso ou au Mozambique, les coordinations nationales de femmes ont obtenu pour la première fois de leur histoire une rencontre avec les dirigeants gouvernementaux où elles ont pu exposer leurs préoccupations. Au Venezuela, la violence conjugale est enfin reconnue comme un acte criminel. Au Maroc, une manifestation en appui aux changements souhaités au code de la famille a permis de progresser sur ce terrain.
Au Québec, plus de 40 000 personnes, surtout des femmes, ont participé à des marches locales, régionales ou au rassemblement national, à Montréal, à l’esplanade de la Place des Arts, le 14 octobre 2000. La plus grosse manifestation féministe jamais tenue au Québec.
Les actions de mobilisation et les rencontres entre le gouvernement du Québec et la FFQ ont eu beau se multiplier, les réponses aux 21 revendications québécoises ont été décevantes ! Quelques pas pour lutter contre la violence faite aux femmes... Des miettes pour les femmes en situation de pauvreté ! L’augmentation de dix sous du salaire minimum qui entrera en vigueur seulement au 1er février 2001 !
Femmes et changements climatiques
Parmi les axes de revendications retenues par la Coordination de la Marche mondiale des femmes (CQMMF), se trouve l’aspect environnement. Voici quelques impacts des changements climatiques sur les femmes et qui appellent à une mobilisation.
Pour compléter le tableau, voir la fiche Femmes et changements climatiques – AQOCI (à chercher sous ce titre sur Google ou tout autre moteur de recherche). Les choses doivent changer et nous y pouvons quelque chose. Marcher, ça veut dire poser des actions, même toute simples, qui transforment durablement la réalité. D’accord pour nous mettre en marche?
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